Courageuse intervention du Sénateur Esther Benbassa sur les grenades
Nunez ment ...
La sénatrice Esther Benbassa a profité de de la traditionnelle séance de questions au gouvernement ce 17 janvier pour évoquer l'idée d'abandonner l'utilisation des lanceurs de balles de défense (LBD, dont le «flashball» fait partie), par les représentants de la force publique dans le cadre des opérations de maintien de l'ordre, une demande déjà formulée par le défenseur des droits, Jacques Toubon.
«N'est-il pas temps de mettre un terme à cette répression d'une brutalité intolérable et d'interdire, comme le préconise le défenseur des droits, l'utilisation d'armes non létales par les forces de l'ordre ?», a demandé, sous les hués d'une partie des sénateurs, l'élue Europe-Ecologie-Les Verts (EELV) au ministre de l'Intérieur au terme d'un discours dénonçant les violences policières et les tirs non réglementaires ayant émaillé les mobilisations des Gilets jaunes.
Nunez ment et les sénateurs applaudissent ...
Répondant au nom du gouvernement, le secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Intérieur, Laurent Nunez, est revenu sur le contexte des manifestations des Gilets jaunes, caractérisé par des manifestations «non déclarées» et «non encadrées». Sur l'attitude des manifestants, le secrétaire d'Etat a évoqué des personnes qui «pas parfois, mais très souvent, s'en prennent de manière extrêmement violente et agressive aux policiers» en leur jetant des projectiles.
Les mensonges du " boucher de Beauvau" ..
«Et beaucoup [de policiers] nous disent qu'ils ont le sentiment plutôt qu'on cherche à les tuer», a expliqué plus tard le secrétaire d'Etat avant de souligner que l'usage des armes pour «la riposte» se faisait de manière «proportionnée» par des forces de l'ordre présentes pour «protéger» les manifestants. Quant aux LBD, ils ne sont utilisés, selon Laurent Nunez, que lorsque les policiers sont «vraiment acculés» et dans «des conditions très strictes».
«Et je peux vous dire que si les policiers [...] ne faisant pas usages de ces moyens de défense, peut-être que certains d'entre eux auraient été lynchés», a conclu le secrétaire d'Etat pour balayer l'hypothèse d'une interdiction des LBD.
Olivier , pompier a Bordeaux .
Un policier met en cause le gouvernement.
Vendredi 18 Janvier 2019
Trois agents des forces de l’ordre, l’un de la BAC, un autre des CRS et un membre des BRF, ont mis fin à leurs jours avec leur arme de service, ce qui porte à sept le nombre de suicides au sein de la police depuis le début de cette année. Trois fonctionnaires de police se sont donné la mort en 24 heures, en France, alors que le taux de suicide dans leurs rangs est particulièrement élevé.
Un policier de la brigade anti-criminalité (BAC) de L'Haÿ-les-Roses a été retrouvé mort chez lui à Brunoy, dans l'Essonne. Le jeune homme âgé de 26 ans a mis fin à ses jours avec son arme de service.
Ces dernières heures, deux autres policiers se sont suicidés.
Fonctionnaire de police au sein de la 16e Compagnie républicaine de sécurité (CRS) de Saint-Omer et conseiller municipal d'opposition, Stany Specq s'est donné la mort ce mercredi 16 janvier vers 6h30 à son domicile avec son arme de service, annonce La Voix du Nord.
Affecté à la Compagnie de sécurisation générale (CSG) appartenant à la Brigade des réseaux ferrés (BRF), à Paris, un autre policier s'est ôté la vie avec son arme de service, à son domicile, selon les informations d'Actu17.
Depuis le 1er janvier, au total, sept fonctionnaires de police se sont donnés la mort, selon un décompte non officiel. Deux policiers du commissariat de La Rochelle (Charente-Maritime) s'étaient suicidés au début du mois.
Les suicides sont d'année en année particulièrement élevés dans les rangs des forces de l'ordre. L'année passée, plus de 35 policiers et au moins 31 gendarmes ont mis fin à leurs jours. Le fléau touche tous les grades et tous les services.